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    "Pride"
    "Pride" © Collection Christophel
    du 11 AVRIL au 25 MAI 2018

    La révolution n’aura pas lieu

    Que reste-t-il de la révolution ? Et maintenant, que fait-on ? En prenant comme point de départ des films sortis ou réalisés en 1968, nous tenterons de répondre à ces questions en plusieurs chapitres : les films de lutte, les hommes qui disent non et les films-lucioles contemporains – soit la contre-culture en 2018.

    LUCIOLES D’HIER ET DE DEMAIN
    Prendre une pierre ou un pavé hier, braver l’interdiction de chanter ou de surfer sur internet aujourd’hui, telles sont quelques représentations – forcément réduites – du personnage en état de résistance. Certes, le non et la colère sont inscrits dans la révolte, tout comme la désobéissance, la résistance naturelle, l’énergie de partir, l’envie de tourner le dos aux hostilités, de donner un coup de pied dans le tas, de tout casser ou de tout laisser tomber, bref de dire « merde » ! Ou comme l’écrit Georges Didi-Huberman dans « Survivance des lucioles » : « Dire oui dans la nuit traversée de lueurs, et ne pas se contenter de décrire le non de la lumière qui aveugle. »

    RÉVOLTE, RÉVOLUTION
    Saisissons-nous du souffle, déjà lointain, qui inspire le cinéma depuis mai 1968 et les années qui ont suivi. Le cinéma politique américain ou européen, le mouvement du Free cinema (If…) mettent en scène des figures de luttes (Norma Rae, Aquarius) ou des héros chamboule-tout (La Salamandre). Au jeu classique des « fictions de gauche » (Pride) s’ajoute celui du cinéma qui rue dans les brancards, érotique, punk, catastrophiste (La Merditude des choses, Vixen !), qui se saborde lui-même. Lucioles d’hier et de demain, insoumis, libertaires, rebelles ou simples « aquoibonistes » côtoient dans cette programmation des figures de révoltés purs et durs (qui recherchent la beauté, dans la vie comme dans la mort) dans un joyeux bordel cinématographique.


    Que reste-t-il de la révolution ? Et maintenant, que fait-on ? Saisissons-nous du souffle, déjà lointain, qui inspire le cinéma depuis Mai 68 et les années qui ont suivi et montrons les films-lucioles d’hier et d'aujourd'hui, où insoumis, libertaires et rebelles se côtoient dans un joyeux bordel. Découvrez notre grand format interactif !




    Une programmation élaborée par Marianne Bonicel, Laurence Briot et Magali Magne, avec Javier Martin.

    FONDATION SNCF, PARTENAIRE 
    La Fondation SNCF est partenaire privilégié du cycle La révolution n’aura pas lieu, qui évoque toutes les façons qu’ont les hommes et les femmes de résister aux injustices, de défendre leurs libertés, de se battre ensemble pour faire valoir leurs droits. Un programme qui met en avant la solidarité, les biens communs et l’espoir en de jours meilleurs.

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