Résiste!

Qu’est-ce qui, au fond de chacun·e de nous, résiste ? Qu’est-ce qui déclenche la capacité individuelle ou collective, de dire non à ce qui fait violence, à ce qui bafoue les dignités ? 

Cinq semaines pour explorer différentes figures, réelles ou fictives, qui incarnent, chacune à sa manière, un acte de résistance, à travers des films, des jeux vidéo et des rencontres.
 

Chapitres :

Cinéma et luttes (à partir du 3 octobre)

Le rire de résistance (à partir du 10 octobre)

Résistances affectives (à partir du 16 octobre)

Female Rage (à partir du 22 octobre)

Dystopies & Utopies numériques (à partir du 31 octobre)

De l’actualité du passé 

Est-ce l'éternel retour d’un passé qui se rejoue ? Il est vertigineux de (re)voir de grands classiques comme Le Dictateur, To be or not to be, Monsieur Smith au Sénat, La Classe ouvrière va au paradis, ou Norma Rae, à l’aune du présent qui nous traverse. 

Ces films résonnent avec des visions plus contemporaines d’un Bong Joon Ho, en passant par le militantisme dans le jeu vidéo, ou la résistance féministe. Plusieurs films font dialoguer le passé et le présent et racontent ce qui reste de nos amours et de nos luttes (Julia, Vers un avenir radieux). 

Forces de vie 

Comment se relever, se tenir debout envers et contre tout, et garder une foi joyeuse et inébranlable en la vie, le bien commun, la puissance des liens ? 

Le vivifiant documentaire Soulèvements de Thomas Lacoste, projeté en avant-première lors de notre soirée d’ouverture, donne quelques clés d’utilités publiques et de l’espoir. En écho à ces luttes pour le vivant, un cours donné par Teresa Castro revient sur le cinéma et les luttes écologistes. 
Parfois on puise la force dans la colère, et cela devient un genre de la pop culture en soi, comme le Female Rage. 
Un cours donné par Marion Olité aborde cette notion, qui ne cesse de gagner en diversité et en complexité, dans la continuité du phénomène girl power. 

Résistances affectives 

Résister signifie affronter les ténèbres autour de soi, certes, mais aussi les ténèbres en soi, comme le montre magnifiquement Les Recommencements, où un homme part à la reconquête de la lumière, la sienne et celle du monde.

L’humour se révèle aussi un formidable outil de survie en milieu hostile (To be or not to be). La résistance s’enracine et puise sa force également dans la sphère de l’intime (Loving, Tous les autres s’appellent Ali, Résistances affectives). Un cours donné par Chowra Makaremi, autrice du livre Résistances affectives interroge ce que nos vulnérabilités, nos colères, nos attachements font à la politique.

Dystopies / Utopies numériques 

Enfin, un cours donné par Hubert Guillaud interrogera notre présent et notre futur, à l’ère de la gouvernance algorithmique. 

Est-il encore permis de rêver à un futur numérique libre, ouvert, généreux, non-marchand, dans le sillage d’Aaron Swartz, pionnier et génie de l’Internet, dont on peut (re)voir l’émouvant portrait, The Internet's Own Boy: The Story of Aaron Swartz ?