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    "Si je reviens – Ernest Pignon-Ernest et la figure de Pasolini"
    "Si je reviens – Ernest Pignon-Ernest et la figure de Pasolini" © Collectif Sikozel
    • SAM 11 MAI 2019 À 18:30

    Rencontre avec Ernest Pignon-Ernest

    Carte blanche à l’Institut français de Naples / En présence de Laurent Burin des Roziers (consul de France à Naples), Ernest Pignon-Ernest, Davide Cerullo et le collectif Sikozel / Séance suivie d’un débat

    À propos du film

    Si je reviens - Ernest Pignon-Ernest et la figure de Pasolini
    du Collectif Sikozel
    Documentaire l It.-Fr l 2015
    60 min l Couleur l Cinéma Numérique 2K

    En 2015, à l’occasion du 40e anniversaire de l’assassinat de Pasolini, Ernest Pignon-Ernest réalise des collages dans les rues d’une image d’un Pasolini au regard sévère, portant dans ses bras son propre corps sans vie.

    « J'ai tendance à penser que Naples, les Napolitains, leur mode de vie, leur organisation, leur philosophie, constituent une espèce de conservatoire vivant des valeurs de notre culture humaniste, la dernière tribu d'irréductibles, disait Pasolini, inflexible face au rouleau compresseur du système anglo-saxon, médiatique et libéral. » (Ernest Pignon-Ernest)

    Précédé de

    La Pâques selon Ernest Pignon-Ernest 
    du Collectif Sikozel
    It.-Fr. doc. vostf 2013
    coul. 30min (vidéo)

    En 2013, les habitants de Naples se remémorent les collages réalisés par Ernest Pignon-Ernest dans les ruelles de la ville à la fin des années 1980. 

     

    Entre Naples et Ernest Pignon-Ernest, c’est une longue histoire. Entre 1988 et 1995, l’artiste plasticien, pionnier de l’art urbain, colle sur les murs des ruelles de Naples ses dessins inspirés des Caravage. Le film La Pâques selon Ernest Pignon-Ernest réalisé par le collectif Sikozel interroge, presque 20 ans après, les souvenirs que les napolitains ont conservés de ces images qui, bien qu’éphémères, ont marqué les esprits à tout jamais et se sont intégrées dans l’histoire culturelle de la ville. En 2015, Ernest Pignon-Ernest souhaite prolonger à Naples le parcours de son projet Se torno (Si je reviens), qui l'a vu coller sur les murs de Rome et de Matera l'image d'un Pasolini au regard sévère portant dans ses bras son propre corps sans vie. C'est Davide Cerullo, enfant du quartier passé par la criminalité avant de trouver la rédemption dans la poésie (notamment Pasolini), qui va lui ouvrir les murs de Scampia, banlieue populaire de Naples dans laquelle Ernest Pignon-Ernest voit l’univers pasolinien d'aujourd'hui. Le collectif Sikozel accompagne encore Ernest Pignon-Ernest à Scampia et réalise le passionnant documentaire Si je reviens - Ernest Pignon-Ernest et la figure de Pasolini. Cette rencontre a également permis à Ernest Pignon-Ernest de découvrir le travail photographique de Davide Cerullo, qui saisit depuis une dizaine d'années la vie du quartier et de ses habitants, dans ses aspects les plus durs, mais également avec l'espoir et la conviction que ses enfants peuvent être sauvés par l'instruction. Cela a donné lieu à un livre de photos magnifique, Visages de Scampia. Les justes de Gomorra. Une sélection des photographies de Cerullo est à découvrir en entrée libre dans les espaces du Forum des images durant toute la durée du cycle Napoli !

    Carte blanche à l’Institut français de Naples
    En présence de Laurent Burin des Roziers (consul de France à Naples), Ernest Pignon-Ernest, Davide Cerullo et le collectif Sikozel
    Séance suivie d’un débat