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    Harakiri
    Harakiri © Shochiku Co, Ltd. Tous droits réservés-(3)
    du 12 OCTOBRE 2022 au 15 JANVIER 2023

    Mishima samouraï

    Le Japon, Mishima et moi. Chapitre 5.

    Voici le temps des samouraïs. À l’instar des cow-boys, ces personnages réels ont bercé les imaginaires et forgé des héros de cinéma. Yukio Mishima les vénérait. Convaincu de sa descendance guerrière, il s’est employé à vivre et mourir comme un samouraï, pour une dernière mise au point sur les images de sa vie.

    Des tambours et masques de Nô inquiétants envahissent l’écran. C’est la fin de Goyokin de Hideo Gosha (1969). Deux samouraïs s’interrogent : « C’est une fête ? » Non : « un enterrement, le nôtre, celui des samouraïs » répond Magobei, incarné par l’acteur Tatsuya Nakadai, surnommé « le dernier samouraï » par le critique Stéphane du Mesnildot, tant il a prêté son visage pur et sévère à ces figures martiales d’un autre temps (Harakiri, Yojimbo). Les cow-boys ont disparu, les samouraïs aussi, mais le western perdure et les chorégraphies du « film de sabre » réjouissent éternellement, inspirant remakes et célèbres sagas.

    Le combat rejoindra la danse avec le spectacle Ken, d’après une nouvelle de Mishima, avec Yôkô Higachi et l’auteur François Guillemot (ex-Bérurier Noir).   

    > Journée spéciale Mangas et samouraïs, samedi 7 janvier 2023.

    > Retour au programme : Le Japon, Mishima et moi.

     

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