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    "Sainte Nuit"
    "Sainte Nuit" © Collection Christophel
    • SAM 18 MAI 2019 À 18:30

    "La Petite" + "Sainte Nuit" / Elvira Notari : cinéaste pionnière du muet

    de Elvira Notari

    Présenté par Eugenio Renzi (critique)

    (E’Piccerella)
    Avec Rosè Angione, Alberto Danza
    Fiction l Italie l vostf l 1922
    63 min l Noir et blanc l Cinéma Numérique 2K

    À propos du film

    Une jeune napolitaine, belle, insouciante et indépendante rend les hommes fous d'amour. Elvira Notari est l'une des premières cinéastes femmes au monde, figure majeure du cinéma muet. Son travail articule avec brio les codes du mélodrame et donne un avant-goût du néoréalisme avant l'heure, avec des scènes d'extérieur filmées en décor réel dans les rues de Naples.

    Suivi de 

    Sainte Nuit
    (Santa notte)
    d’Elvira Notari
    avec Rosè Angione, Eduardo Notari
    Italie fict. vostf 1922
    n&b 1h01 (cin. num.)

    Un triangle amoureux sur fond de passion et de perfidie.

     

    « Entre les années 1910 et 1930, Elvira Notari avait réalisé une soixantaine de films, très appréciés des communautés d’immigrés italiens installées à New York. Sa production, dont il ne reste que trois films, s’est arrêtée brutalement en 1930 : le régime fasciste n’appréciait guère le réalisme documentaire avec lequel elle filmait la vie de rue de Naples. Les personnages à peine sortis de prison, les scènes de pauvreté et la représentation d’une conflictualité qui se manifestait dans l’espace de la ville allaient à contre-courant des consignes du régime visant à fournir une représentation rassurante et ordonnée de la vie urbaine sous le fascisme (…) Dans son livre Streetwalking on a Ruined Map. Cultural Theory and the City Films of Elvira Notari, (Princeton University Press, 1993), Giuliana Bruno montre que la géographie est doublement incorporée dans le discours de et sur Elvira Notari : d’un côté, ses films font de la ville de Naples la protagoniste d’une histoire collective ; de l’autre, son cinéma a été obligé d’émigrer aux États-Unis en raison des politiques culturelles du fascisme, qui privilégiaient un cinéma national au détriment des productions locales. Dans ce double mouvement d’inscription et de déplacement à partir d’un territoire donné, le passage entre Naples et les États-Unis finissait par façonner les formations identitaires des migrants, qui étaient pour la plupart originaires du Sud de l'Italie." (Giovanna Zapperi) 

    Séance de deux films

    Elvira Notari, cinéaste napolitaine, pionnière du cinéma muet

    Présenté par Eugenio Renzi (critique)