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    Le fantastique espagnol
    Le fantastique espagnol Design graphique : ABM Studio – Visuel : Dans les griffes du maniaque © Gaumont, Action mutante / Angoisse © Collection Christophel
    du 01 au 31 MARS 2019

    Le fantastique espagnol

    L’Espagne et ses démons en 30 films

    Des années 1960 jusqu'à nos jours, le cinéma fantastique et horrifique venu d'Espagne s'impose comme le meilleur du genre en Europe. Originellement réalisés par de purs artisans, le genre connaît alors une montée puissante dans les années 1990, avec des questionnements : la religion, mais aussi le franquisme, le poids de l'héritage et les relations complexes avec le passé.

    Le renouveau du cinéma espagnol
    Les années 1990 ont vu la renaissance en Espagne du cinéma fantastique, sous l'impulsion des jeunes cinéastes Alejandro Amenábar (Tésis), Nacho Cerda (The Awakening / Aftermath / Genesis), Jaume Balagueró (La Secte sans nom) ou encore Álex de la Iglesia (Action mutante), tous nourris de contre-culture et du cinéma de genre américain. Ils ont revitalisé un genre, avec un cinéma ouvertement plus moderne, sans toutefois nier les apports du passé.

    Âge d’or et classiques
    L'âge d'or se situe plutôt vers la fin des années 1970. Outre le fameux Jesús Franco Manera. Jorge Grau a réalisé deux films d'horreur remarquables dans les années 1970 : Cérémonie Sanglante et Le Massacre des morts-vivants. Narciso Ibañez Serrador est surtout connu pour être l'auteur de La Résidence (1971) et Les Révoltés de l'an 2000 (1976), deux films pour le moins étonnants. Vicente Aranda s'attaque au film de vampires avec La Mariée sanglante (1972), qui bouscule les valeurs matriarcales et religieuses de la bourgeoisie franquiste. Autre figure emblématique du cinéma fantastique espagnol, Paul Naschy, qui est passé à la postérité en campant à maintes reprises la figure du loup-garou.

    ​Cinéma contemporain et genre(s)
    Loin de s’être mué en académisme ou en opportunisme commercial, le cinéma de genre made in Spain est encore en pleine effervescence. Citons les récents La isla mínima et La niña de fuego, deux films de genre, l’un tirant vers le cinéma criminel, l’autre vers le thriller.

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