Paul Schrader : le critique et cinéphile (carte blanche)
Élevé dans une famille calviniste très stricte qui lui interdit de voir des films, Paul Schrader découvre le cinéma à l'âge de dix-huit ans à Los Angeles.
Il fait partie de ces cinéastes plus appréciés en Europe que chez eux. Il est venu au cinéma en passant par l'antichambre de la critique, critique qu'il exerça avec précision et intensité, plutôt par vocation que par nécessité professionnelle.
Dès le début, Schrader s'intéresse aux réalisateurs qui traitent à l'écran des thématiques métaphysiques et éthiques : la faute, le pardon, le martyr, le sacrifice, le péché, chez des auteurs comme Bergman, Ozu, Renoir, Bresson, Dreyer ou Buñuel. Quelques années plus tard, en 1971, assuré d'une certaine réputation en tant que critique, il écrit Transcendantal Style, sur le thème de la pureté au cinéma, notamment chez Dreyer, Ozu et Bresson.
Fin 1971, Schrader renonce à la critique pour se consacrer à l'écriture de scénarios et à la réalisation, alors même que son mentor, la new-yorkaise Pauline Kael lui propose de devenir critique professionnel.
Au programme :
Les Communiants de Ingmar Bergman
mercredi 8 janvier à 18h
Pickpocket de Robert Bresson
jeudi 9 janvier à 14h30
Sueurs froides de Alfred Hitchcock
mercredi 15 janvier à 20h30
Voyage à Tokyo de Yasujirō Ozu
vendredi 17 janvier à 16h30
La Prisonnière du désert de John Ford
dimanche 19 janvier à 18h
La Horde sauvage de Sam Peckinpah
22 janvier à 21h
Ordet de Carl Theodor Dreyer
vendredi 24 janvier à 16h30
La Règle du jeu de Jean Renoir
dimanche 26 janvier à 14h30
Le Conformiste de Bernardo Bertolucci
vendredi 31 janvier à 16h30
Sils Maria de Olivier Assayas
samedi 1er février à 14h30
Le Désert rouge de Michelangelo Antonioni
samedi 1er février à 16h45
Masculin Feminin de Jean-Luc Godard
dimanche 2 février à 14h30
Performance de Donald Cammell et Nicolas Roeg
dimanche 2 février à 20h30