Samedi 07 septembre 2013 Ă  22h00

Star Suburb / Le Dentiste / The Mystery Of The Leaping Fish

Star Suburb

de Stéphane Drouot

Avec | Marcelle Turlure, Caroline Appéré, Rémy Giordano | Fiction | 1983 | 28 min | Couleur et Noir/Blanc

La nuit, une H.L.M. galactique : Mireille, petite fille insomniaque, est inquiĂ©tĂ©e par d’étranges bruits et lumiĂšres.

MĂ©tĂ©ore sublime, quelque part entre Eraserhead et Star Wars, oĂč, des annĂ©es avant De Bruit et de fureur de Jean-Claude Brisseau, le regrettĂ© StĂ©phane Drouot envisageait la banlieue comme une galaxie et utilisait la science-fiction et l’onirisme pour extraire son hĂ©roĂŻne du marasme social. Prisonnier de ses dĂ©mons, Drouot n’a pas eu la carriĂšre qu’il mĂ©ritait, ressuscitĂ© Ă  la fin des annĂ©es 90 par Gaspar NoĂ© dans Intoxication, le rĂ©alisateur de Seul contre tous n’ayant jamais cachĂ© que Drouot avait Ă©tĂ© une influence.

Le Dentiste

de Leslie Pearce

(The Dentist) | Avec | W.C. Fields, Marjorie Kane, Arnold Gray | Fiction | Etats-Unis | 1932 | 21 min | Noir et blanc

Un dentiste peu conventionnel, prĂ©fĂ©rant le golf Ă  son travail, doit composer avec ses patients : une femme se tordant de douleur lors d’une extraction de dent, un grand barbu dont la bouche est introuvable...

Alors vedette de music-hall,reconnu pour ses numĂ©ros de jonglage, W.C. Fields (1879-1946) s’imposait comme l’un des pionniers du burlesque,excellant dans les personnages cyniques et misogynes,confrontĂ©s Ă  des monstres ordinaires. La mĂ©chancetĂ© de son humour avait tapĂ© dans l’Ɠil de la Paramount qui lui avait proposĂ© un contrat d’exclusivitĂ© pour quatorze films.

The Mystery Of The Leaping Fish

de John Emerson

Avec | Douglas Fairbanks, Bessie Love, Alma Rubens | Fiction | Etats-Unis | 1916 | 25 min | Noir et blanc

Le dĂ©tective Coke Ennyday est sollicitĂ© pour enquĂȘter sur un milliardaire trafiquant d’opium. Lors de son investigation, il rencontre une jeune fille, loueuse de bouĂ©es en forme de poissons volants...

Une parodie hallucinée de Sherlock Holmes, interprété par Douglas Fairbanks, révélant, des années avant le Hollywood Babylone de Kenneth Anger, les liens sacrés entre cinéma et drogue. Au scénario, on retrouve Tod Browning.