L’âge d’or derrière nous: le néoclassicisme hollywoodien
« Faire du neuf avec du vieux » pourrait être l’adage d’un cinéma américain dit « néoclassique », qui, à partir des années 1980-1990 et après qu’un vent de modernité a soufflé sur Hollywood, tente de renouer avec l’esthétique de son âge d’or. Que désigne vraiment cette étiquette, échue à des cinéastes aussi différents que Michael Mann ou Jeff Nichols, James Gray ou Clint Eastwood ? Une foi dans un idéal originel du cinéma classique (celui des années 1930 aux années 1960), une révérence pour ses figures et ses genres, mais aussi, peut-être, une conscience que la parade est déjà passée.
Clément Colliaux
Clément Colliaux est critique de cinéma pour la revue Critikat et pour Libération. Il œuvre en parallèle à la revue Prisme Cinéma, présente chaque semaine sur Twitch, et collabore également avec la Semaine de la Critique, la Cinémathèque française ou les dispositifs Collège et Lycéens au cinéma.
- Les cours du vendredi par Clément Colliaux (critique).
- Tarif unique : 5€.
- Durée : 1h30.
- Suivi de The Yards de James Gray à 21h.