"Mister Babadook" suivi de "A Girl Walks Home Alone at Night"

Suite au décès brutal de son mari, une jeune femme élève seule son fils de six ans sujet à des terreurs nocturnes. Un jour, un livre de contes appelé Mister Babadook fait son apparition au sein de cette famille qui a bien du mal à se reconstruire. Le cauchemar peut commencer…

Sensation remarquée et remarquable en festival et auprès des amateurs de cinéma fantastique, Mister Babadook a instantanément imposé Jennifer Kent, sa réalisatrice, comme une des figures montantes à suivre de cette nouvelle vague de l’horreur des années 2010. Consécration confirmée en 2018 avec le tout aussi excellent The Nightingale, récompensé à la Mostra de Venise.

Au cœur d’une ville étrange appelée Bad City, un vampire est tapi dans l’ombre et observe ses futures proies.

A Girl Walks Home Alone at Night est un petit miracle, que l’on croirait enfanté des dieux David Lynch et Jim Jarmusch. Avec une maîtrise hallucinante, Ana Lily Amirpour réalise un film qui ne ressemble à rien, nourri à l’ambiance rock et underground, d’une beauté sans égal et qui fit le tour des festivals et lui permit de réaliser son long métrage suivant : l’excellent punk-post-apo The Bad Batch.