La Dernière Vague

Alors que la ville de Sidney est touchée par d’inédits phénomènes météorologiques, l’avocat David Burton est frappé par des visions étranges. Il est chargé de défendre cinq aborigènes accusés d’avoir tué un des leurs au cours d’une rixe.

Débutant comme un thriller, le troisième film de Peter Weir (Pique-nique à Hanging Rock) prend la forme d’un conte mystique pour se métamorphoser petit à petit en une allégorie universelle. S’autorisant toutes les audaces avec une économie de moyens formidable, le film magnétise le spectateur jusqu’à un dénouement apocalyptique, sujet à de nombreuses interprétations. Jeff Nichols (Take Shelter) et Lucile Hadzihalilovic (Evolution) ne s’en sont toujours pas remis.

Jaz Coleman : « Certains films changent le cours de votre vie. Non seulement parce qu’ils sont exceptionnels, mais aussi parce que leur thème et leur contenu sont synchrones avec ce qui se passe dans la vie du spectateur. Ce film a eu un impact sur les membres de Killing Joke autant que sur moi-même, au point que c’est devenu un des préférés du groupe. Un des éléments intéressants était la découverte du passé secret australien. On pourrait dire que ma soif d’archéologie interdite a commencé avec ce film. Le décor d’un site aborigène sacré sous Sydney part d’éléments véridiques (je l’ai appris par la suite). La tension du sacrifice rituel de l’ouverture se maintient jusqu’à la fin, qui ne peut que vous laisser pantois si vous êtes dans le bon état d’esprit pour apprécier ce film unique.. »

Un film expérimental qui imagine Paris inondé, ville dormante vidée de ses habitants. Cette oeuvre envoûtante fut tournée à l’été 2010 par l’architecte et animateur 3D Olivier Campagne.