Marc Caro plays ""Le bunker de la dernière rafale"" - Tuxedomoon plays ""Pink Narcissus""

Une équipe de militaires dérangés est confinée dans un bunker. Lorsque l’un d’eux découvre un compteur qui défile à rebours, tous sont affolés. Que se passera-t-il à la fin du décompte ? C’est dans cette ambiance lourde de tension qu’ils sombreront tous peu à peu dans la plus profonde folie.

Jeunet et Caro ont passé un an et demi à confectionner ce troisième court métrage post-apocalyptique, métaphore sur la peur de l’inconnu, après L’EVASION (1978) et LE MANÈGE (1980). C’était dix ans avant DELICATESSEN et l’atmosphère annonçait déjà LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS (1994). Incontournable.

Seul dans sa chambre, Narcisse se caresse les lèvres, embrasse son reflet dans le miroir, s’envole dans ses songes. Il se rêve en motard dans une combinaison en cuir, joue les maîtres de la Rome antique, fricote avec des danseurs hindous...

Imaginez un mélange entre Jean Genet et Kenneth Anger et vous obtenez ce film expérimental, devenu culte dans les cinémas pornos de Times Square, dont l’auteur est longtemps resté anonyme. En réalité, il s’agit d’un assemblage fantaisiste de rushes réalisés dans un appartement new-yorkais pendant près de cinq

ans (entre 1965 et 1970) par un photographe phare ayant influencé Pierre &am