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    • MER 23 OCTOBRE 2013 À 19:30

    La Master class d'Albert Dupontel

    animée par Pascal Mérigeau

    Véritable électron libre du cinéma français, Albert Dupontel est à la fois réalisateur, acteur et auteur. Sa filmographie, d’une rare cohérence, démontre son aisance à incarner des rôles tour à tour physiques, dramatiques ou comiques. Il revient sur son parcours iconoclaste à l’occasion d’une master class exceptionnelle.

    Il n’est pas faux de dire qu’Albert Dupontel n’a jamais pensé qu’au cinéma. En effet, le garçon qui en 5e année renonça à ses études de médecine ne s’appelait pas encore Dupontel. Pour le reste, celui qui, sous ce nom de scène, se lança au sortir de la fac dans une carrière brillante d’humoriste et amuseur n’avait qu’un projet en tête, réaliser des films. Acteur, il le fut et il l’est encore, de La Maladie de Sachs (Michel Deville, 1999) au Grand Soir (Delépine et Kervern, 2011) avec au passage un César du meilleur acteur dans un second rôle pour le film de Jacques Audiard, Un héros très discret, sans oublier surtout que c’est à lui que Bertrand Blier confia dans Le Bruit des glaçons le rôle d’un cancer, oui, carrément, et que face à Jean Dujardin il excellait.


    Alors, acteur, certes, mais metteur en scène, auteur, plus encore. Dès 1992, un court métrage, Désiré, et puis régulièrement,  depuis 1996 et Bernie (César du meilleur premier film), cinq films à ce jour, dont le très ébouriffant Enfermés dehors (2006). Le dernier en date se nomme 9 mois ferme*, et c’est une merveille. Dupontel y joue un mauvais garçon, Sandrine Kiberlain une juge obsédée par le travail. Entre eux, qu’imaginez-vous qu’il advient ? Non, n’essayez pas de deviner, 9 mois ferme appartient à cette catégorie de films où rien ne se passe comme le spectateur pouvait le prévoir. Une qualité de plus en plus rare mais qui n’est pas la seule, loin de là, dont fait montre le scénariste, le réalisateur, l’acteur Dupontel. Lequel est probablement le cinéaste de sa génération qui connaît le mieux le cinéma et son histoire, qui passe le plus clair de son temps à voir des films et à se renseigner à leur propos. Ses propres films témoignent de ce qu’entre ses plaisirs de spectateur et ses ambitions d’auteur, le courant circule sans relâche, dans un sens aussi bien que dans l’autre, qui irrigue un cinéma qui, ainsi, naturellement, coule de source.
    Pascal Mérigeau

    * Sortie en salles le 16 octobre 2013 (Wild Bunch Distribution)

    Offre "rue du Cinéma"
    Sur présentation du billet Master Class Dupontel : tarif réduit de 6€50 aux projections de 9 mois ferme à l'UGC Ciné Cité Les Halles dès le 16 octobre.
     

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