La nuit Bad Girls

Le monde est divisé en deux factions : le bloc de l’Ouest et le bloc de l’Est. Alors que la guerre froide se prolonge, la tension entre les deux factions, ainsi que le nombre d’armes nucléaires dont elles disposent,augmentent. Mylene, cyborg agent secret du bloc occidental, en mission d’infiltration, découvre le secret de ses origines.

Cascadeur, producteur et réalisateur de la série des Power Rangers, Koichi Sakamoto signe ici sa première réalisation pour le grand écran,tandis que la jeune top model Mayuko Iwasa prête ses formes affolantes au personnage ultra-sexy de Mylene Hoffman, l’espionne cybernétique,créé en pleine guerre froide en 1967 par Shôtarô Ishinomori.

Jennifer, femme battue, tue son mari psychotique et s’enfuit à New York où un gang de filles lui met la main dessus. Elles lui trouvent un job de go-go girl, lui donnent un flingue et lui apprennent à s’en servir contre la gent masculine...

C’est de sa propre expérience de go-go dancer que la co-scénariste etproductrice Deborah Twiss a tiré l’argument de A Gun for Jennifer : « Nous avons voulu subvertir le film noir, genre traditionnellement masculin, en donnant les rôles principaux à des femmes. Nous en avons fait des filles aussi brutales que les mecs, voire plus. »

Une poignée de détenues s’évade de la prison de haute sécurité de Connorville. Après avoir subtilisé leur butin à un gang de voleurs, elles reviennent sauver leurs camarades emprisonnées.

Ceux qui s’attendaient à une énième version du genre “matonnes vicieuses et coups de matraques”furent passablement surpris par le féminisme du premier long métrage de Jonathan Demme. Sachant en outre que la gardienne perverse n’est autre que Barbara Steele (Le Masque du Démon), et que, derrière les barreaux, on retrouve Juanita Brown (Foxy Brown), Erica Gavin (Vixen) et Désirée Cousteau, l’une des stars du X de l’époque, la tension est à son comble !

Tachikawa est devenue une ville anarchique : guerre des gangs,marché noir, alcool, drogue, toute l’économie locale repose sur la base américaine installée depuis la fin de la guerre. Des bandes rivales s’entraident ou s’entre déchirent, dont la fameuse Bande des Chattes sauvages, menée par la séduisante Mako.

Un film-phare annonçant le succès des films de gangs de filles et de la déferlante “pinky violence”, avec la sublime Meiko Kaji, comédienne devenue chanteuse, incarnation de la vengeance sanglante au féminin dans La Femme scorpion et Lady Snowblood...