Year of the Devil
De Petr Zelenka(Rok Dábla), Avec, Jaromír Nohavica, Karel Plíhal, František Cerný, Documentaire, République tchèque, vosta, 2002, 88 min, Couleur
Le documentariste Jan Prent rencontre aux Alcooliques Anonymes Jaromir Naohavica, chanteur folk tchèque. Il va suivre la star qui tente un come-back en réunissant autour de lui le guitariste Karel Plíhal et le groupe Cechomor, harcelé par Jaz Coleman en personne.
Poussez les curseurs à 11 ! Film culte dans son pays d’origine, Year of the devil réunit de vraies stars de la musique locale dans cette délirante potacherie proche du Spinal Tap de Rob Reiner ; un faux documentaire qui dézingue joyeusement le monde de la culture musicale tout en n’hésitant pas à introduire des éléments surnaturels voire plus graves et intimes.
Jaz Coleman : « Quand je me suis installé en République Tchèque en 2001, un violoniste folk est venu me voir et m’a demandé d’écrire un concerto pour un groupe de folk tchèque et un orchestre. Le violoniste avait un ami hippie qui m’a demandé la permission de filmer. Le plus étonnant, c’est que le projet a fait son chemin et que je me suis retrouvé à diriger un orchestre de chambre à la Philharmonie tchèque avec ce groupe folk. On a ensuite enregistré un album qui a été quinze fois disque de platine et a remporté trois Grammys. Il s’est avéré que le hippie était le réalisateur expérimental tchèque Petr Zelenka. Un jour, il s’est présenté en m’expliquant le concept d’un film sans acteurs. J’ai accepté de participer et Zelenka m’a invité à plusieurs reprises, à l’occasion desquelles j’entrais sur un plateau et rencontrais quelqu’un. Le génie de ce système était que le réalisateur devait filmer en continu parce que le film était en train de s’écrire. Year of the Devil a gagné le Globe du Cristal au Festival International de Carlsbad. De plus, c’est ce qui m’a donné envie de réitérer l’expérience avec Shaun Pettigrew dans The Death and Resurrection Show, que je suis heureux de projeter au Festival. »