Un soir, un poinçonneur effacé intervient pour empêcher un viol. Se liant à la victime, il commence à nourrir des fantasmes en s’introduisant dans des appartements de femmes célibataires avec du chloroforme pour les prendre en photo et devenir leur prince charmant.
Confronté à la concurrence des roman-porno réalisés par des équipes de professionnels aguerris, le contestataire anarchiste Kôji Wakatmasu est contraint d’oublier le pinku-eiga pour un registre plus “classique”. Avec ce film méconnu, son plus poétique et contemplatif, il propose une variation des BELLES ENDORMIES, de Yasunari Kawabata, avec ses thèmes de toujours (la perversion des rapports homme/femme, la virilité contrariée, la claustrophobie) et préfigure une société d’amours virtuels. Comme toujours, en avance sur son temps.