Mardi 09 octobre 2012 à 17h30

Olivia

France | 1951 | 88’

Genre: Lesbien

Réalisation: Jacqueline Audry

Interprétation: Edwige Feuillère (Mademoiselle Julie), Simone Simon (Mademoiselle Cara), Marie-Claire Olivia (Olivia Dealey), Yvonne de Bray (Victoire), Suzanne Dehelly (Mademoiselle Dubois), Marina de Berg (Mimi), Lesly Meynard (Frau Riesener), Danièle Delorme (une ancienne élève)

Scénario: Jacqueline Audry (adaptation), Pierre Laroche (dialogue) d’après le roman de

Dorothy Bussy

Image: Christian Matras

Production: Memnon Films

Distribution: Les Films de la Pléiade

Victoire, la cuisinière d’une institution de jeunes filles va chercher Olivia, une jeune étudiante anglaise, à la gare. La direction de l'école est partagée par Mademoiselle Julie et Mademoiselle Cara, aux deux personnalités très différentes. Julie partage son temps entre ses élèves et des soirées à la mode. Cara, en revanche, passe le plus clair de son temps dans sa chambre, à se plaindre de son état de santé pour attirer l'attention des élèves. Un jour, Julie propose à Olivia une luxueuse chambre au même étage qu’elles. Cara propose alors à Olivia un privilège encore plus grand, la chance de regarder l'album photo de l'institution. Bientôt l’innocente Olivia va devenir la victime de la rivalité amère des deux femmes…

Jacqueline Audry (1908-1977) fait ses débuts à la fin des années 1930 comme assistante de Georg Pabst, Jean Delannoy, Georges Lacombe, Max Ophuls et Maurice Cloche. Elle réalise son premier court-métrage en 1943, « Les chevaux du Vercors ». Jacqueline Audry réalise ensuite seize films, inspirés de romans provenant essentiellement d'écrivaines. Le premier est l'adaptation des « Malheurs de Sophie » (1945) de la Comtesse de Ségur. Elle porte à l'écran des oeuvres de Colette, révélant ainsi l'actrice Danièle Delorme dans « Gigi » (1948), « Minne, l'ingénue libertine » (1950) et « Mitsou » (1956). Elle adapte également « Huisclos » (1954) de Jean-Paul Sartre, avec Arletty. En 1967, elle réalise « Fruits amers » d'après le roman « Soledad », de sa soeur Colette Audry. Jacqueline Audry est, à son époque, une des seules réalisatrices françaises à accéder à la notoriété. Ses films comportent des analyses de sentiments féminins d'une grande finesse.