Frankenstein – Mary Shelley x Marie Darrieussecq
À l'occasion de la nouvelle traduction par Marie Darrieussecq de Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley (éditions Monsieur Toussaint Louverture), le Forum des Images et la Maison de la Poésie proposent une soirée en deux temps, la rencontre avec l’écrivaine et traductrice Marie Darrieussecq, puis la projection de Frankenstein de James Whale (1931).
Bon plan ! 13€ les deux séances : la rencontre avec Marie Darrieussecq + Frankenstein de James Whale
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Monstre magnifique
« On rapporte souvent la phrase de Flaubert : Madame Bovary, c’est moi ! Frankenstein, c’est aussi Mary Shelley, cette femme incandescente et sombre, libre mais sans cesse aux prises avec la mort. »
— Marie Darrieussecq
Ce roman est un monstre magnifique, d’une autrice qui a marqué au fer blanc la littérature. C’est un électrochoc romantique et gothique, l’histoire d’un être terrible, créé de toutes pièces par un scientifique obsédé par l’immortalité et les chairs en décomposition. C’est aussi une œuvre radicale qui nous parle d’abandon, et de la soif intarissable d’affection et de compréhension qui nous étreint.
Mary Shelley, dans son feu juvénile – elle écrit ce roman à 18 ans –, a donné vie à un livre mythique qui ne cesse de dépasser les frontières du roman d’horreur – elle écrit sur la culpabilité, la solitude et le besoin d’exister aux yeux des autres. Et même si Frankenstein est né il y a deux siècles, il nous atteint toujours profondément, par la douleur qui traverse chaque page – une douleur effrayante et d’une limpidité glaciale.

Frankenstein de Mary Shelley
Traduction de Marie Darrieussecq
Éditions Monsieur Toussaint Louverture (sur le site officiel)
Marie Darrieussecq
Marie Darrieussecq est une écrivaine née en 1969 au Pays basque. Elle s’impose dès son premier roman « monstrueux », Truismes (1996), qui connaît un immense succès critique et public. Au fil de son œuvre traduite dans de nombreux pays, elle explore les thèmes du corps, de la maternité, des animaux, de la disparition, des fantômes et du deuil.
Elle a publié une vingtaine de romans, récits et essais, dont Naissance des fantômes, Le Bébé, Clèves, ou encore Il faut beaucoup aimer les hommes, qui a reçu le Prix Médicis en 2013. Elle est également traductrice, notamment d’Ovide, Virginia Woolf, James Joyce, Lewis Caroll et James Baldwin.
- Suivi de la projection de Frankenstein de James Whale à 20h45. En savoir plus.
- BON PLAN : profitez d'un tarif à 13€ pour les deux séances Acheter en ligne.
- Dans le cadre du Festival Paris en toutes lettres. En partenariat avec La Maison de la Poésie (site officiel).