Electronic Labyrinth + THX 1138

Marc Caro : « J’ai toujours considéré George Lucas comme un des grands visionnaires du cinéma : tel Meliès ou Disney, on lui doit une nouvelle manière de FAIRE des films… et la plupart des outils du cinéma numérique... Formellement, son travail sur l’image et le son avec Walter Murch est toujours d’une modernité époustouflante... C’est d’ailleurs ce qui m’a toujours plu dans la science-fiction spéculative des années 70 : ce côté visionnaire... Il serait intéressant de faire la comparaison de ce qui semblait trop exagéré à l’époque dans des films comme THX 1138, ROLLERBALL ou SOYLENT GREEN et ce qui se passe de nos jours... De plus, j’adore les films avec un nombre dans leur titre : 2001, HUIT ET DEMI, LES CINQ MILLE DOIGTS DU DR T, PI, et bien évidemment THX 1138... »

Au XXVe siècle, dans une société totalitaire souterraine, le dénommé THX 1138 transgresse les lois en vigueur en ayant une relation sexuelle avec sa compagne LUH 3417. Il est alors jeté en prison.

Présenté en complément de programme, le court-métrage ELECTRONIC LABYRINTH permit à George Lucas d’être soutenu par son ami Francis Ford Coppola qui le poussa à adapter sous forme de long métrage sa dystopie, qu’il produisit via sa société AMERICAN ZOETROPE. En dépit de son échec commercial à sa sortie, THX 1138 est rapidement réévalué, et est devenu un classique, surpassant même dans le coeur des fans l’autre monument de SF que Lucas signera plus tard : STAR WARS. The Future is coming…