Soirées 100% doc

1. Soirées 100% doc 

Rendez-vous hebdomadaire : chaque mardi.
Le cinéma documentaire, genre cinématographique aux formes et aux écritures multiples, occupe une place de choix dans la programmation. Chaque mardi, deux séances y sont consacrées. Ces soirées 100 % doc réunissent oeuvres patrimoniales, avant-premières, films inédits en salle et rencontres avec les cinéastes.

2. Documentaire sur grand écran 

Rendez-vous mensuel : le premier mardi du mois
Le premier mardi du mois, carte blanche est donnée Documentaire sur grand écran. Il y a trente ans, ce nom choisi sonnait comme un slogan pour la toute jeune association. Aujourd’hui, si la vitalité et la créativité de ce jeune cinéma n’est plus à prouver, sa diffusion sur grand écran reste un ardent défi. 

3. Centre audiovisuel Simone de Beauvoir 

Rendez-vous ponctuel.
À l’occasion de plusieurs soirées au cours de la saison, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir présente des films issus de son fonds de documentaires internationaux sur l’histoire, les droits et la création des femmes et des LGBTQ+. Des projections en présence des réalisateur·ices et suivies d’un débat.
 

Avril

Le documentaire archive le réel et nous invite à le contrarier. Ce mois-ci, cette double tendance se décline sous diverses formes.
Avec Documentaire sur grand écran d’abord, qui interroge le monde fermé de la société chinoise et la place qu’elle réserve aux femmes (This Woman) ; le monde ouvert de la virtualité avec le singulier Knit’s Island. Si les murs nous séparent, ils peuvent aussi nous rassembler, avec l’art du graffiti célébré par Agnès Varda (Murs murs) ou dans l’avant-première d’Où va le blanc quand la neige fond? La rue devient le lieu d’une échappée, tout comme Les Échappées parcourent la France à vélo, à la rencontre de ces femmes qui luttent pour exister dans un monde masculiniste. Murs qui enferment, aussi, ceux d’une prison bruxelloise explorée par La Peine, dont le titre doit s’entendre à tous les sens. Une soirée spéciale est dédiée au cinéaste Henri-François Imbert, en sa présence, avec notamment son dernier film, Le Temps du voyage, consacré aux Tsiganes interné·es dans des camps sous le gouvernement de Vichy.
Le mois se termine par un portrait de Leos Carax et par une improbable histoire d’amour dans le camp de Ravensbrück.

Mai

Documentaire sur grand écran met en dialogue Le Dos au mur – Six semaines de grèves avec les travailleurs de l’Alsthom Saint-Ouen de Jean-Pierre Thorn et Le Chant des oubliés de Luc Decaster, qui, à 40 ans d’intervalle, pensent avec acuité l’extinction de la présence industrielle et ouvrière en région parisienne.
En écho avec notre portrait de Hong Kong, Revolution of Our Times de Kiwi Chow évoque les contestations de la loi sur la Sécurité nationale qui furent durement réprimées en 2019.
Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir rend hommage à la grande cinéaste Sarah Maldoror, figure majeure du cinéma africain.
Enfin, ne manquez pas la rencontre animée par la critique Occitane Lacurie, avec le cinéaste et artiste plasticien palestinien Kamal Aljafari, autour de quatre de ses films dont A Fidai Film (2024), présenté en avant-première. Son travail, d’une grande puissance poétique et politique, explore, à travers le réemploi et le collage d’images d’archives, l’effacement, la dépossession d’un peuple et d’une histoire.

Et aussi

→ Festival Un état du monde du monde - 25 → 30 janvier
→ Festival Cinéma du réel, 46e édition - 22 → 31 mars 2024.
→ Le Forum des images est partenaire de l'Année du documentaire 2023.