12 octobre
15 janvier

Le Japon, Mishima et moi

Un portrait subversif de notre époque ?

À travers 5 chapitres, le monde vu par un homme plagiant par anticipation l’agitation politique, les bifurcations sociétales et les éclats de beauté de notre époque.

Yukio Mishima, mort suicidé à l’âge de 45 ans, a plagié par anticipation l’agitation politique, les orientations sociétales, les agapes narcissiques, les odyssées sexuelles, la faillite définitive, les éclats de beauté de notre époque.


Ce programme, conçu comme une grande exposition où cinéma, bande dessinée, jeu vidéo et arts numériques se côtoient et se complètent, n’est pas un hommage à Mishima, ou alors un hommage tel qu’il l’aurait voulu : à la fois critique et infidèle. 

Pour avancer dans cette œuvre encore méconnue – une toute petite partie a été traduite en France –, nous avons conçu 5 chapitres, comme autant de salles où s’exposent des Mishima potentiels et alternatifs. Le Japon de Mishima, pays défait par la guerre et la bombe atomique quand il avait 20 ans ; le style Mishima, afin de saisir le sel de sa plume, mais aussi ses expériences cinématographiques, en qualité de scénariste, de réalisateur ou d’acteur ; les corps de Mishima – récits de soi, bodybuilding, sexualité omnivore, érotisme macabre ouvrent les veines et les vannes de la modernité – ; Mishima politique – fut-il d’extrême gauche ou d’extrême droite, ou peut-être un réactionnaire romantique ? cela pose la question plus générale des œuvres contestataires et subversives ; Mishima samouraï – on peut saisir, à travers l’éthique du samouraï, une voie nouvelle dans le chaos du XXIe siècle.

Les séances