Cela s'appelle l'horreur
Dès la fin des années 1960, le cinéma d’horreur moderne est devenu un phénomène majeur, tant commercialement que politiquement et surtout musicalement. Des recherches baroques de l’Italien Dario Argento, avec Ennio Morricone et le groupe Goblin, au minimalisme électronique de Carpenter composant lui-même ses musiques, en passant par l’invention sonore de films comme La Nuit des morts-vivants, Massacre à la tronçonneuse, voire L’Exorciste, c’est tout un univers inquiétant et jouissif qui saute aux oreilles du spectateur. Comme une réinvention de notre perception du monde.