It Follows

Alors que l’année scolaire vient de recommencer, Jay va être victime de visions inquiétantes après une relation sexuelle. Paranoïa ou malédiction ?

Après un premier film grandiose et prometteur (The Myth of the American Sleepover), David Robert Mitchell confirme qu’il est bien une des valeurs montantes du cinéma américain. Ici, il convoque les esprits de Charles Burns et de Gus Van Sant, de David Lynch et du slasher eighties, avec une remarquable maîtrise et cohérence, en évitant avec talent les écueils de l’exercice post-moderne. Résultat : une vision mélancolique et unique du puritanisme américain, de la culpabilité sociale et l’un des meilleurs films de l’année.