Ina Fantastica 2 : Le Récit de Rebecca + Que ferait donc Faber ?

Fantastique.

Lorsque Paul Vecchiali adapte l’une des histoires du Manuscrit trouvé à Saragosse de Potocki, il décide de coller au plus près au texte et à la structure originelle, les voix off omniprésentes du narrateur intradiégétique s’enchâssant avec celle du héros du conte. Il parvient à merveille à reproduire la sensation gigogne de l’œuvre. Visuellement, il entremêle baroque à la Bava, visions abstraites, distance théâtrale, et technique d’enchaînement de photos héritée de Chris Marker. Et c’est fascinant.

Scénario : Paul Vecchiali sur un livret de Roger Caillois.
Photographie : Henri Alekan.
Montage : Cécile Decugis, Françoise Hubert.
Musique : François Bayle, Luigi Boccherini.
Production : Sinpri.

Inédit en salle.

Comédie.

« Trois grands événements télévisés se sont partagé la vedette des sept premiers mois de l’année 1969. Les élections, le bicentenaire de Napoléon, le premier pas sur la Lune... Oui, mais si les téléspectateurs écrivent, s’énervent, s’affrontent, c’est au
sujet de... Faber ! » écrivit C. Carrey de Télérama. Voici donc une anomalie, totale, délire télévisuel qui nous rappelle qu’à la même période, Jean-Christophe Averty expérimentait et que les Shadoks pompaient. Il n’est pas étonnant que Claude Piéplu ait aussi été invité dans ce magasin de farces et attrapes nommé Magica. Henri Petit-Garin (Gérard Lartigau) doit pour son centenaire vendre un nouveau gadget inutile et indispensable : le « déca-use » pouvant tout autant servir d’antenne de télévision, de longue vue que de chandelier. On vous en a déjà trop dit.

Scénario : Michel Andrieu, Dolorès Grassian, Paul Sorèze.
Photographie : Jean Graglia.
Montage : Edwige Bernard, Michel Bienvenu, Sophie Menuet.
Musique : François de Roubaix.
Production : ORTF.

Inédit en salle.