Hommage à Robert Lapoujade 1: Le Sourire vertical + Trois portraits d'un oiseau qui n'existe pas

Dans cette mise en image en peinture animée des vers de Claude Aveline, le dialogue entre les arts sonne comme une évidence, leur harmonie révélant leur essence primitive poétique.

Porté par la musique de Pierre Bayle, ce spectacle magique tour à tour abstrait et figuratif rallie et ravive tous nos sens.

 

Un député et historien quitté par sa femme s’enferme dans son cabinet et vagabonde au gré de son imagination, entremêlant plongée dans son intimité et fantasmes historiques.

En adaptant son propre roman, Robert Lapoujade pousse encore plus loin l’expérimentation de son précédent long-métrage, son impertinence frondeuse et son chaos hétéroclite. Dans quel autre film se côtoient le procès de Jeanne d’Arc, l’érotisme SM, les représentations en live de tableaux de Bosch, et Jean-Pierre Mocky borgne ? Souvent désopilant, toujours blasphématoire, Lapoujade l’insoumis déstructure pour mieux raconter son siècle : il révèle aussi sa vraie substance philosophique, lancé dans une moquerie rageuse contre la suffisance des historiens.