Soirée d'ouverture du festival

Dans le garage d’une maison tranquille, deux enfants fouillent les étagères et renversent par mégarde un bidon d’huile. Une goutte tombe à terre et se métamorphose en Goutix, la mascotte officielle des huiles Méroll, friture et moteur, emmenant les marmots faire un voyage merveilleux dans l’usine en question. Après Villemolle 81, un nouveau délire de Winshluss (Vincent Paronnaud) : « C’est un voyage au pays merveilleux des films pédagogiques. (…) Une parodie où la propagande l’emporte sur la pédagogie et la publicité se déguise en éducation. »

PREMIÈRE MONDIALE

Quatre terroristes islamistes originaires du nord de l’Angleterre échafaudent un plan pour se faire exploser comme des kamikazes. Un tel argument ne pouvait être qu’une mauvaise blague de Chris Morris, sorte de Monty Python spécialiste ès humour morbide, provocateur invétéré avec ses parodies de flashs infos (Brass Eyes et The Day Today), que certains connaissent sans doute grâce à son exceptionnelle série JAM, version cathodique de l’émission de radio trash Blue Jam, où ce qui passait oralement pour une blague potache devenait à l’écran un véritable massacre des valeurs, intolérable pour certains. Avec Four Lions, son premier long métrage, il enfonce le clou des tabous en proposant une nouvelle fois de tourner en dérision les peurs actuelles.

PREMIÈRE FRANÇAISE