Rammbock

Michael se rend à Berlin pour retrouver son ex-petite amie Gabi, au moment où un terrible virus commence à se répandre en ville. Sur place, il rencontre Harper, un apprenti plombier. Ensemble, ils se barricadent pour échapper aux infectés qui encerclent l'immeuble. Court métragiste de renom, Marvin Kren orchestre un film de zombies made in Allemagne où les conventions du genre (la transmission du virus, le cloisonnement…) sont court-circuitées par une certaine acuité psychologique, une tendance au romantisme (la référence aux Amants d’Hiroshima) et un sous-texte politique, déjà explorés dans son précédent Love is hard as Walls (2007). À la manière de Morse (Tomas Alfredson, 2008), cette pépite découverte au dernier Marché du film à Cannes plaide pour le renouvellement du genre par des profanes.

Un portrait passionnant sur la vie et l’oeuvre de Delia Derbyshire, pionnière anglaise de la musique électronique. Par l’entremise d’un collage de sons et d’images créé dans l’esprit du processus expérimental de Derbyshire, ce film rend hommage à une femme dont l’oeuvre a gardé une influence marquante, et qui, à son décès en 2001, a été surnommée « l’héroine méconnue de la musique électronique ».