Jeudi 10 septembre 2009 Ă  19h00

Nosferatu

Malédiction du loup garou (La)

de James Darren

(Werewolf) | Avec | Lance LeGault, John J.York | Fiction | 1988 | 94 min | Noir et blanc

Au cours d'une nuit, Eric Cord est mordu par son meilleur ami, un loup-garou voulant en finir avec sa vie de prĂ©dateur sanguinaire. C'est ainsi qu’il se transforme en lycanthrope Ă  chaque nuit de pleine lune. Pour Ă©chapper Ă  ce destin funeste, il doit retrouver celui qu'il pense ĂȘtre Ă  l'origine de cette malĂ©diction, tout en Ă©tant poursuivi par un chasseur de primes.

Créée par Frank Lupo et diffusĂ©e de juillet 1987 Ă  mai 1988 sur Fox, WEREWOLF : LA MALÉDICTION DU LOUP-GAROU est une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e amĂ©ricaine culte dont le pilote dure 90 minutes, suivi de 28 autres Ă©pisodes de 30 minutes. Musique effrayante de Sylvester LeVay et effets spĂ©ciaux stupĂ©fiants signĂ©s Rick Baker (LE LOUP-GAROU DE LONDRES en 1981 et le clip THRILLER de Michael Jackson).

Norman Spinrad : « Je l’avoue, j’ai choisi cet Ă©pisode parce que je l’ai Ă©crit et qu’il reste ma plus agrĂ©able expĂ©rience d’adaptation de scĂ©nario. Il n’y a pas eu de réécriture et le rĂ©alisateur James Darren n’a rien changĂ© Ă  ce que j’avais dans la tĂȘte. Mieux : il a tout transcendĂ©. »

Nosferatu

de F. W. Murnau

Avec | Gustav VonWangenheim, Greta Schröder, Max Schreck | Fiction | 1922 | 30 min | Couleur

À Wismar en 1838, Thomas Hutter, un jeune clerc d'agent immobilier ayant fait un heureux mariage avec Ellen, doit partir en Transylvanie afin de vendre une propriĂ©tĂ© au Comte Orlok qui dĂ©sire avoir une rĂ©sidence dans la ville. AprĂšs un pĂ©riple sur une terre d'ombres, le jeune homme est accueilli au sein d'un sinistre chĂąteau par le comte.

RĂ©alisĂ© en 1922, NOSFERATU («non-mort» au sens Ă©tymologique) est une merveille d’incarnation d’idĂ©es formelles. A l’origine, il s’agit d’une adaptation du Dracula, de Bram Stocker – pas crĂ©ditĂ© au gĂ©nĂ©rique pour des questions de droits. A l’écran, ce mĂ©lange d’expressionnisme pictural et du théùtre de Max Reinhardt se transforme en un poĂšme mortifĂšre qui dĂ©crit le mal sous forme humaine, la possession sous une forme hallucinatoire et fantomatique.

Norman Spinrad : « La rĂ©fĂ©rence pour tous les films de vampires ayant suivi, et toujours aussi unique parce qu’ici le vampire est tout sauf un comte suave lorsqu’il rĂŽde. Elle reste Ă©galement la plus effrayante pour la nature rĂ©ellement monstrueuse du vampire et la noirceur absolue. »