Le Parfum de la dame en noir

Écrasée par le travail, Silvia n’a pas le temps de développer sa vie sentimentale. Il aura suffi qu’un soir, elle rencontre un savant africain et qu’il lui parle de rituels de magie noire, pour que son mode de vie soit bousculé. Depuis, elle est taraudée par d’étranges visions, lui remémorant son enfance et plus précisément sa mère défunte…

En dépit du titre similaire (et donc trompeur), ce giallo psychologique aux relents freudiens de Francesco Barilli, également connu pour avoir signé le scénario de QUI L’A VUE MOURIR ?, de Aldo Lado (1972), ne partage rien en commun avec l’univers de Gaston Leroux. Ouaté et dérangeant, il ressemble à un mélange entre NE VOUS RETOURNEZ PAS, de Nicolas Roeg, LE CERCLE INFERNAL de Richard Loncraine et ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES de Lewis Carroll. À l’époque, Mimsy Farmer sortait d’un autre giallo : QUATRE MOUCHES DE VELOURS GRIS (Dario Argento, 1972).