
Comment Yukong dĂ©plaça les montagnes â la pharmacie
Marceline Loridan-Ivens
Avec, Emmanuelle Riva, Eiji Okada, Fiction, France, 1959, 91 min, Noir et blanc, Cinéma Numérique 2K
Une actrice française vient Ă Hiroshima tourner un film sur la paix. Sa rencontre avec un Japonais ravive la mĂ©moire dâun amour passĂ©.
Marguerite Duras a écrit le scénario et les dialogues de ce film.
« Hiroshima mon amour dĂ©montre quâun cinĂ©ma conscient de lui-mĂȘme peut fort bien rivaliser avec les rĂ©cits les plus complets, les plus libres, de lâart romanesque. (...) Il est juste de dire que Hiroshima reprĂ©sente un pas en avant considĂ©rable dans lâart de la narration cinĂ©matographique. Ce progrĂšs est parallĂšle Ă celui quâest en train dâaccomplir actuellement le roman. De ce point de vue, je ne vois aucun inconvĂ©nient Ă appeler Hiroshima un film expĂ©rimental. Il est expĂ©rimental parce que, pour la premiĂšre fois, des auteurs de film tentent, comme le font des romanciers, de dĂ©placer lâintĂ©rĂȘt de lâhistoire, des personnages, âc'est-Ă -dire du contenu du rĂ©cit, â Ă la narration elle-mĂȘme (...). » (Bernard Pingaud, Positif n° 35, juillet 1960)
Dans le cadre de
Ă lâoccasion de son 70e anniversaire, Positif propose plusieurs temps de cĂ©lĂ©bration en France et Ă lâĂ©tranger. Partenaire historique du Forum des images, la revue revient sur sa riche histoire avec une sĂ©lection de premiers films et une exposition inĂ©dite.