Balade meurtrière + Soldat noir

Un enseignant part explorer en famille une côte isolée de Nouvelle-Zélande. La balade se transforme en cauchemar lorsque leur route croise celle d’un psychopathe et de son complice. Mais cette rencontre est-elle vraiment un hasard ?

Pour sa première réalisation l’acteur néo-zélandais James Ashcroft adapte une nouvelle d’Owen Marshall et signe un road-movie nocturne cauchemardesque où le film de survie débouche sur un passé coupable qu’on croyait pouvoir oublier, doublé d’une violente attaque du système éducatif et sociétal néo-zélandais. Avec sa mise en scène tendue, tirée au cordeau, sa maîtrise évidente de l’espace et de la durée, une brutalité sèche et sans complaisance, James Ashcroft ne nous invite pas à une partie de plaisir. Reprenant notre souffle, les mains moites, on espère vivement qu’il poursuivra dans la même voie.

France, 1986. Quand Hughes, un jeune Antillais, découvre la nouvelle pub Freetime, c’est le choc : la France, le pays où il est né, auquel il doit la vie et son identité, le considère comme un cannibale. C’est le début d’une prise de conscience radicale.