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    Cinéma iranien, dedans/dehors
    Cinéma iranien, dedans/dehors © Forum des images
    Table ronde
    • VEN 25 NOVEMBRE 2016 À 18:00

    Cinéma iranien, dedans / Dehors

    Table ronde avec Sanaz Azari, Reza Dormishian, Bani Khoshnoudi et Shahram Mokri (réalisateurs)

    Depuis au moins Persepolis de Marjane Satrapi (2007), le cinéma iranien connaît une nouvelle signification à travers des films produits ou réalisés en dehors de l’Iran. En effet, toute une génération, ayant grandi à l’extérieur de l’Iran, décide de tourner son premier film en Iran ou sur l’Iran, en persan ou dans une autre langue. Si les films de la diaspora évoquent principalement le passé, ceux de l’intérieur s’intéressent davantage au présent. Comment ces deux composantes du cinéma iranien se répondent-elles ? Quelle est l’influence du cinéma national sur les films de la diaspora ? Et du cinéma étranger sur les films iraniens contemporains ? Doit-on parler de deux imaginaires différents ou s’agit-il d’une approche complémentaire ?

    Sanaz Azari est née à Ispahan en 1981. Elle grandit à Bruxelles, où elle étudie le théâtre après la photographie. D’abord comédienne, elle travaille ensuite
    comme scénographe puis comme plasticienne jusqu’à ce qu’elle réalise en 2010 son premier film,
    Salaam Isfahan. C’est en 2014 qu’elle signe I comme Iran,
    hommage bouleversant à la langue persane.

    Né en 1981 à Téhéran, Reza Dormishian est l’un des chefs de file de la nouvelle génération de cinéastes iraniens. D’abord assistant de Dariush Mehrjui, il tourne Hatred en 2012. En 2014, I’m not Angry est très favorablement accueilli par le public iranien mais se trouve censuré. En 2016, il tourne Lantouri, un état des lieux sans concession de la société iranienne.

    Née à Téhéran, Bani Khoshnoudi a fait des études de photographie et de cinéma aux États-Unis. Son court métrage Transit a reçu le Grand prix du jury au festival Premiers Plans d’Angers. Elle présente The Silent Majority Speaks, documentaire tourné à Téhéran en 2009 au moment du Mouvement vert, diffusé
    clandestinement sous le pseudonyme The Silent Collective jusqu’en 2013.

    Shahram Mokri est un jeune réalisateur iranien. Diplômé en cinéma, il a débuté sa carrière en 2000 par l’écriture de courts métrages, de documentaires et de séries télé. Il réalise son premier long métrage Ashkan, The Charmed Ring and Other Stories en 2009. En 2013, Fish and Cat, oeuvre troublante et originale, est remarqué et récompensé au Festival de Venise.

    Bamchade Pourvali est docteur en cinéma, spécialiste de l’essai filmé. Auteur de livres sur Chris Marker, Jean-Luc Godard, Wong Kar-wai et d’un dossier sur
    L’Homme à la caméra de Dziga Vertov, il présente le ciné-club « Parler ciné » au Nouvel Odéon. Également spécialiste du cinéma iranien, il dirige le site Irancinepanorama.fr.

    Table ronde avec Sanaz Azari, Reza Dormishian, Bani Khoshnoudi et Shahram Mokri (réalisateurs)
    Animée par Bamchade Pourvali (enseignant chercheur, spécialiste du cinéma iranien)

    Entrée libre dans la limite des places disponibles
    Durée : 1h30

    > Le programme "Iran, si loin, si proche"

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