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    Présentation du cycle "India Express"

    Constitué de 29 états et 22 langues officielles, l’Inde peut s’enorgueillir de produire chaque année plus d’un millier de films. Pour en percevoir une infime partie, 60 oeuvres liées aux quatre principales villes, à leur histoire et à leur langue, composent ce programme avec, en bonne place, Mumbai, la capitale cinématographique, intimement liée à Delhi.

    LE PLUS GRAND CINÉMA DU MONDE
    « C’est bien normal que le cinéma ait rencontré l’Inde et lui colle maintenant à la peau, nous sommes le seul pays à fêter la lumière (Diwali) et la couleur (Holi). Deux jours fériés où l’on a tous les droits y compris de raconter des récits licencieux… », soulignait le réalisateur indien Mani Kaul. Lorsque l’opérateur des frères Lumière, Maurice Sestier, quitte l’Inde en 1896, il ignore qu’en un siècle, le pays allait mobiliser chaque année plus de deux milliards de spectateurs fascinés. Le départ d’une aventure merveilleuse qui aujourd’hui encore perpétue ses codes et ses fantasmes, tout en renouvelant ses modèles esthétiques. Les films indiens sont produits dans tout le pays, dans des langues différentes, se pastichant sans cesse.

    À BORD DE L’INDIA EXPRESS LIMITED
    Notre train imaginaire, India Express, explorera les chawls de Mumbai et les ruelles du vieux Delhi, et s’arrêtera en gare tous les vendredis pour faire le point sur l’histoire du cinéma de ces deux villes. Le grand romancier Jean-Claude Carrière s’érige en guide de ces premiers pas en Inde, tandis que le réalisateur Anurag Kashyap se fait compagnon de route pour un week-end. Et en février, direction Kolkata pour enchaîner sur une virée dans le Sud de l’Inde, à Chennai.

    Une programmation élaborée par Laurence Briot et Chantal Gabriel, avec le concours de l’association Contre-courants.