Anvil FX plays José Mojica Marins’s
Embodiment of Evil
Emprisonné depuis trois décennies, Coffin Joe alias Zé do Caixão refait surface avec ongles, cape et haut de forme. Libéré, il se lance dans une ultime quête pour assurer sa descendance maléfique.
En faisant renaître de ses cendres le mythique Coffin Joe, le réalisateur brésilien José Mojica Marins achève en beauté sa trilogie commencée avec À minuit je posséderai ton âme (1964) et Cette nuit je m’incarnerai dans ton cadavre (1966), et rend une nouvelle fois hommage au monde de l’occulte. D’un beau geste, il enterre dans le sexe, le sang et le mauvais goût son alter ego en lui offrant des funérailles exemplaires.
Anvil FX
Le Brésilien Paulo Beto a 10 ans lorsqu’il se réveille en entendant des bruits étranges, persuadé d’être attaqué par des forces extraterrestres. En réalité, il s’agissait de son frère qui lavait sa voiture au son de Kraftwerk, mais dès lors, le virus musical s’est implanté en lui. Après avoir fondé dès la fin des années 80 le groupe Silverblood, ainsi que le duo Shiva Las Vegas, il participe à plusieurs formations, apportant sa folie bouillonnante et nourrissant ces univers d’une touche électro teintée de new wave et de post-punk. Ensuite, il fonde ce délicieux Anvil FX, fusion de sonorités de tout bord, qui n’est pas sans rappeler les expérimentations de nos compatriotes Jean-Jacques Perrey et François de Roubaix, et dont la formation actuelle s’enrichit de la chanteuse et multi-instrumentiste Biba Graeff. Ils nous font l’honneur de cette réinterprétation flamboyante des dernières aventures de Coffin Joe : ayant eu accès aux masters, Anvil FX a pu isoler la bande son originale pour une performance live exceptionnelle.