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    "Quality Control"
    "Quality Control" © Picture Palace Pictures
    • SAM 23 MARS 2019 À 19:15

    Quality Control

    de Kevin Jerome Everson

    Documentaire l Etats-Unis l VOA STF l 2011
    71 min l Cinéma Numérique 2K

    À propos du film

    Quality Control a pour sujet le travail méticuleux des employés d’une grande entreprise de nettoyage à sec à Pritchard, en Alabama.

    Annonçant les durées extrêmes de Park Lanes, Quality Control est une description du quotidien au sein d’une grande entreprise de nettoyage à sec en Alabama, en six séquences qui s’étalent sur la totalité d’un rouleau de pellicule de 122m. Cependant, contrairement à une analyse du travail ouvrier plus résolument formaliste (comme c’est le cas de Lunch Break de Sharon Lockhart), Everson choisit de tourner caméra à l’épaule, en rappelant constamment aux spectateurs la présence d’un réalisateur toujours conscient de son environnement. Everson fait de ces blocs de temps réel un terrain d’observation et d’écoute : la routine inébranlable des travailleurs, le mouvement contrapuntique des vêtements qui passent au premier plan, les conversations des employés et le bruit d’un transistor en fond sonore – tous ces éléments se greffent au rythme imperturbable des machines. L’impression générale qui s’en dégage, renforcée par de courts passages tournés hors de l’usine venant interrompre une structure rigide, n’est pas celle d’un dur labeur mécanisé, mais plutôt celle d’un univers plein de vie et d’entrain, où les ouvriers profitent de leurs journées tout en exerçant un travail qu’ils maîtrisent depuis longtemps.

    (Harvard Film Archive)

     

    Quality Control represents the careful labour of workers on the production line of a large-scale dry cleaning operation in Pritchard, Alabama.

    Anticipating the durational extremes of Park Lanes, Everson’s Quality Control describes life at an Alabama dry-cleaning factory over six takes that each span the totality of a 400-foot film magazine. Unlike a more staunchly formalist examination of bluecollar labor such as Sharon Lockhart’s Lunch Break, however, Everson shoots handheld, never letting the audience forget the presence of a filmmaker actively aware of his surroundings. Within these slabs of real time, Everson finds much to observe and listen to: the ingrained routines of the laborers, the contrapuntal movement of clothing as it carriages across the foreground, the chatter of the employees and the background rhythms of an FM radio, all juxtaposed against the relentless hum of the machinery. The overall impression, strengthened by short montages of silent footage around the factory that interrupt the otherwise rigid structural framework, is not of mechanized drudgery but rather a lively, spirited ecosystem, one where workers make the most of their time while plying skills long ago mastered.

    (Harvard Film Archive)

    Précédé d'une introduction courte (5min)