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    Les corps de Mishima

    Le Japon, Mishima et moi. Chapitre 3.

    En novembre, nous abordons le troisième chapitre du cycle : les corps de Mishima.

    Mishima aimait se jouer des genres, dans son oeuvre d’écrivain comme dans sa vie privée. Sexualité trouble, ouvertement homosexuel mais marié et bon père de famille, amoureux du culturisme qu’il a pratiqué jusqu’à se sculpter un corps d’impressionnant samouraï… Yukio Mishima et Arnold Schwarzenegger, même combat ?

    Le corps et le désir sont au coeur de son travail littéraire, photographique, cinématographique. Ils cohabitent toujours avec la mort, mais la fantaisie parfois également. Son suicide par seppuku est l’acte pour lequel il est le plus connu, geste spectaculaire s’il en est, atteinte au corps dans son intégrité et quête spirituelle, désir d’absolu, romantisme exacerbé. Mishima dialogue à sa façon avec les cinéastes Oshima, Pasolini, Fassbinder ou encore Cronenberg et Bonello.

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