close
close
keyboard_arrow_left RETOUR

    Le Japon de Mishima

    Le Japon, Mishima et moi. Chapitre 1.

    Septembre et octobre sont dédiés aux deux premiers chapitres de « Le Japon, Mishima et moi ».

    Nous explorerons en premier lieu le pays des jeunes années de Mishima. Né en 1925, il a connu la chute d’un Empire violent, la guerre et ses crimes atomiques, à Hiroshima et Nagasaki, l’occupation américaine de son pays natal, qui expérimentait une défaite humiliante. Puis, dans les années 1960, la contestation tous azimuts, portée par une nouvelle génération et plus particulièrement par l’art du moment, le cinéma. On découvre ainsi le Japon de Mishima à travers les yeux des maîtres : Ozu, Naruse, Mizoguchi et Kurosawa.

    Nous ferons des sauts dans le temps, afin de multiplier les points de vue, invitant Arthur Harari à venir présenter son beau Onoda ou en interrogeant le jeu vidéo post-apocalyptique, pour mieux saisir un imaginaire né du souvenir de la bombe H.

    La vie de Mishima sera relue à travers trois oeuvres biographiques et trois champs artistiques : la danse, avec le ballet de Maurice Béjart M, créé en 1993 pour le Tokyo Ballet et dont nous diffusons la captation ; la BD, avec une rencontre spéciale et dessinée autour du roman graphique Mishima. Ma mort est mon chef-d’oeuvre de Patrick Weber et Li-An ; le cinéma, avec le sublime Mishima de Paul Schrader.

    Des cours de cinéma scanderont cette épopée nippone, revenant sur le cinéma du Japon d’après-guerre ou sur les influences du théâtre nô et kabuki sur l’oeuvre de Mishima.

    > Retour au programme : Le Japon, Mishima et moi.