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    Nous sommes tous des monstres de foire : regards croisés sur "Freaks" et "Elephant man"
    Nous sommes tous des monstres de foire : regards croisés sur "Freaks" et "Elephant man" © Forum des images

    Nous sommes tous des monstres de foire : regards croisés sur "Freaks" et "Elephant man"

    par Frédéric Bas (historien et critique de cinéma)

    À cinquante ans de distance, Freaks de Tod Browning (1931) et Elephant Man (1980) de David Lynch rappellent cette morale essentielle qui nous servira de repère : il n’y a pas de monstres, mais une seule humanité, capable du meilleur et du pire. Qu’est-ce qu’un monstre ? Quel regard le crée ? C’est la question que traitent les deux cinéastes avec des stratégies très différentes : à la terrible et sublime cruauté de Browning répond l’élégie douloureuse de Lynch et le cri inoubliable de John Merrick : « Je ne suis pas un animal. Je suis un homme. » Frédéric Bas