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    "Tatouage" de Yasuzô Masumura
    "Tatouage" de Yasuzô Masumura © Christophel

    Journée spéciale cinéma japonais

    Samedi 2 juillet

    Dans La Bête aveugle de Yasuzō Masumura (1969) – « spécimen particulièrement réussi d'un pop art cinématographique » (Jean-François Rauger, Le Monde) –, un sculpteur aveugle de naissance se passionne pour un modèle qu’il séquestre : du bout de ses doigts, il caresse son corps et le désire… La Femme des sables de Hiroshi Teshigahara (1964) est sans conteste l’un des films phares de la Nouvelle vague du cinéma nippon, parabole fascinante, faite d’érotisme et de sable, tournant autour du mythe de Sisyphe. Le tatouage ou la peinture calligraphique du corps constituent un des thèmes de prédilection du cinéma japonais : emblème d’un code social de clan, « marquage » érotique, ils expriment une esthétique, comme dans Tatouage de Yasuzō Masumura (1966) et La Vie secrète de Madame Yoshino de Masaru Konuma (1976).

    LES SÉANCES

    > La Bête aveugle de Yasuzô Masumura, le samedi 2 juillet à 14h30. Film reprogrammé le vendredi 8 juillet à 14h30.

    > La Femme des sables de Hiroshi Teshigahara, le samedi 2 juillet à 16h30.

    > Tatouage de Yasuzô Masumura, le samedi 2 juillet à 19h.

    > La Vie secrète de Madame Yoshino de Masaru Konuma, précédé de Dans la peau de Zoltan Horváth, le samedi 2 juillet à 21h.