Marta Rodríguez : la voix des opprimés
Icône du cinéma engagé des années 1960 et 1970, Marta Rodríguez a construit l’une des œuvres les plus vastes et les plus riches du cinéma colombien. Son travail cinématographique, ininterrompu depuis plus de 50 ans, prend corps à l’intérieur des communautés indigènes, paysannes et ouvrières. Marchant main dans la main avec ceux qu’elles filment, associée à leurs luttes et leurs revendications, ses documentaires offrent un témoignage unique sur les peuples et communautés colombiennes victimes du conflit armé, de l’oppression et de l’indifférence. De son abondante filmographie, cinq films réalisés entre la fin des années 1960 et 2015, dont trois d’entre eux sont le fruit d’un travail commun avec son mari, le grand photographe Jorge Silva, décédé en 1988, constitue l’hommage qui lui est rendu.
Elle prépare aujourd’hui un nouveau documentaire, La Sinfonía de los Andes, consacré aux enfants indigènes nasa victimes du conflit armé.
Mardi 31 octobre
> Chircales de Marta Rodríguez et Jorge Silva, programmé à 19h
Mercredi 1er novembre
> Table ronde "Existe-t-il un cinéma colombien au féminin ?", programmé à 19h
Jeudi 2 novembre
>Testigos de un Etnocidio : Memorias de Resistencia suivi de La Toma del Milenio de Marta Rodríguez, programmé à 18h45
Vendredi 3 novembre
> La voz de los sobrevivientes de Marta Rodríguez et Jorge Silva, programmé à 21h
Et mardi 7 novembre
> Nuestra voz de tierra, memoria y futuro, de Jorge Silva et Marta Rodríguez, programmé à 21h