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    La Banquière
    La Banquière La Banquière © Collection Christophel

    Cinéma ville - octobre 2013

    Paris dans tous ses états

    Paris, ville lumière, ville cinéma, a inspiré des milliers de films. Autour d’un réalisateur, d’un acteur, d’un quartier, d’une époque ou d’un thème, CinéMa ville propose chaque mois une exploration de ce qui palpite dans la cité.

    Au programme, une soirée Olivier Assayas, Brigitte Fossey à l’honneur, une journée british en compagnie d’Alec Guiness (To Paris With Love), Dirk Bogarde (A Tale of Two Cities), Jean Simmons (Si Paris l’avait su). Mais aussi des films de Pierre Jolivet, Jean Marbeuf, Otar Iosseliani, Alain Fleischer, Jacques Rivette, Benoît Jacquot, Jacques Doillon et Francis Girod.

    La sortie du nouveau film de René Feret, Le Prochain Film, est un beau prétexte pour revoir Rue du retrait, autofinancé et autodistribué par le cinéaste, auquel ont participé les gens de Belleville et de Ménilmontant. Jusqu’au bout, le film aura été une pure aventure humaine. Ce n’est pas si courant. C’est si rare les bonnes comédies françaises : avec Romuald et Juliette, Coline Serreau parvient à créer des personnages attachants et un scénario bien rythmé et généreux.

    En 1975, Brigitte Fossey joue dans Le Chant du départ de Pascal Aubier, sur le désenchantement de la vie de sept Parisiens solitaires. Trois ans plus tard, elle tourne son deuxième film avec Bertrand Van Effenterre. Mais où et donc Ornicar est un film sur la trentaine discrète, la fragilisation des êtres pris en tenaille entre le souvenir de l’adolescence et les responsabilités adultes. 

    Pierre Jolivet se lance dans la réalisation avec le thriller Strictement personnel (1985), Pierre Arditi y jouant un flic qui finit en prison pour payer la malhonnêteté de sa famille. Avec Ma petite entreprise (1998), il retrouve Vincent Lindon, interprète de Fred (1996), et signe une comédie en forme d’éloge de la solidarité et du système D. Olivier Assayas commence sa carrière de réalisateur en signant une trilogie sur le passage d’un âge à l’autre : la fin de l’adolescence est le sujet de son premier film, Désordre (1986), alors que dans Paris s’éveille (1991), ce sont les premières manifestations de l’âge adulte.